On entend ce mot partout : "responsable". Alimentaire, mode, beauté... tout ce que nous choisissons désormais peut (et doit) passer par le prisme de la conscience éthique. Et ce n’est plus une niche : en France, 76 % des consommateurs se disent prêts à changer leurs habitudes de consommation pour réduire leur impact environnemental. [Source : Baromètre Greenflex 2022].
Le vin ne fait pas exception. Chaque bouteille est scrutée : d’où vient le raisin ? Quel est l’impact sur l’environnement ? Y a-t-il eu exploitation humaine, animale ou chimique dans le processus ? Grâce à des émissions comme celles de la journaliste Elise Lucet ou encore à des documentaires pointant le désastre de l’agriculture industrielle, les consommateurs sont de plus en plus informés (et exigeants !).
Petit aparté pédagogique : c’est quoi un vin végane ? Pour faire simple, c’est un vin qui ne contient aucun produit d’origine animale. Les vins non véganes peuvent utiliser, au moment du collage (une étape où l’on filtre les particules en suspension), des produits comme la caséine (protéine de lait), l’albumine (blanc d’œuf), ou encore… de la colle de poisson. Oui, ça existe. Mais heureusement, il y a des alternatives minérales et végétales, comme la bentonite ou des protéines de pois. Facile et tout aussi efficace !
Quand l’assiette influence le verre
La montée des alternatives véganes ne se limite pas au vin. En 2022, le marché des alternatives végétales en France a bondi de +10 %, alors même que celui des produits d’origine animale stagne ou décroît. [Source : Xerfi]. Si l’on consomme moins de viande, moins de poisson et de produits transformés, il semble logique que l'on souhaite un verre de vin aligné avec nos principes, non ?
En plus, soyons honnêtes : qui a envie de trinquer avec une bouteille contenant de la colle de poisson quand on mange des falafels maison ou une tarte aux légumes ? Pas moi. Et si vous me demandez : "Mais Élise, comment distinguer un vin végane ?", je vous rassure : on y reviendra plus tard dans cet article.