Au-delà des dérivés animaux, les vignerons végans ont souvent une démarche plus globale et engagée en faveur de la durabilité. Cela ne s’arrête pas à ce qu’ils utilisent – ou non – pour clarifier leur vin. Passons en revue quelques pratiques qui contribuent à une agriculture plus équilibrée.
La préférence pour des pratiques écologiques
Vous vous en rendrez vite compte en discutant avec les artisans du vin végane : nombreux sont ceux qui pratiquent une viticulture biologique ou biodynamique. Ces approches excluent les pesticides et engrais chimiques, favorisant au contraire des solutions naturelles pour protéger les vignes tout en respectant la biodiversité.
- La biodiversité dans les vignes : Planter des haies, préserver les insectes, laisser des couverts végétaux… Tout cela limite l’érosion des sols et améliore leur fertilité.
- L’utilisation de levures indigènes : Plutôt que de recourir à des levures industrielles, ces vignerons privilégient les levures naturelles présentes sur les raisins et dans les caves, réduisant à nouveau l’interférence humaine et chimique.
Des domaines en circuit court
Beaucoup de vignerons végans favorisent les circuits courts, cherchant à réduire leur empreinte carbone. D’autres vont plus loin en adoptant des pratiques comme la revalorisation des déchets viticoles (marcs et lies) pour fabriquer du compost. Résultat ? Une agriculture circulaire, moins génératrice de déchets.