Un point crucial à comprendre, c’est que souvent, les producteurs de vins végans ne se contentent pas de remplacer les produits d’origine animale par des alternatives végétales. Bien souvent, ces vignerons adoptent une approche globale, éthique et durable.
Viticulture biologique et/ou biodynamique
De nombreux vins végans sont également bio ou biodynamiques. Pourquoi cette association fréquente ? Tout simplement parce que les mêmes vignerons qui militent pour une production végane ont souvent une sensibilité environnementale forte. La viticulture bio et biodynamique, bien qu’excellente pour la planète, entraîne des coûts supplémentaires :
- Interventions manuelles coûteuses (travail du sol, désherbage mécanique, etc.)
- Rendements souvent plus faibles
- Certifications bio ou Demeter à obtenir, avec leur lot de démarches administratives et de contrôles réguliers
Cette combinaison “vins végans + pratiques respectueuses de l’environnement” peut donc expliquer pourquoi certaines cuvées végans affichent des prix plus élevés. Mais attention, ne mettons pas tous les vins végans dans le même panier ! Certains restent accessibles, même avec des démarches engagées.
Le rôle des marchés de niche et des petits producteurs
Produire un vin végane, c’est aussi souvent s’adresser à une clientèle spécifique, sensible aux questions éthiques. Les circuits de distribution sont parfois plus limités et les volumes produits plus restreints. Résultat : on est parfois dans des logiques de volumes faibles et de marges qui doivent compenser ces particularités.