Eh oui, c’est le twist que trop peu de gens connaissent : de nombreux vins contiennent des substances d’origine animale. Pas dans la recette, bien sûr — personne n'ajoute de lait ou de bacon dans une cuvée (ouf !) — mais dans les étapes clés de fabrication.
La plupart de ces ingrédients interviennent au moment de la clarification, une étape destinée à rendre le vin limpide et agréable visuellement. Parmi eux :
- Les blancs d'œufs : utilisés principalement dans les vins rouges, pour supprimer les tanins excessifs.
- La colle de poisson (ichtyocolle) : tirée de la vessie de certains poissons, elle aide à purifier et clarifier le vin.
- La caséine : une protéine du lait, souvent intégrée pour éliminer des problèmes d'oxydation.
- La gélatine : issue de bouillons d’os ou de tissus animaux, utilisée dans le même but que les blancs d'œufs.
Tout ça peut sembler surprenant et un peu incongru pour un produit qu’on pensait “naturel”. Ces pratiques sont anciennes et fonctionnelles, mais elles posent aujourd'hui des questions éthiques auxquelles le vin végane propose des réponses.