Pourtant, il y aurait là une vraie opportunité à saisir. Selon IWSR Drinks Market Analysis (2023), le marché mondial des boissons véganes représentait près de 3,9 milliards d’euros, avec une croissance attendue de 10% par an d’ici 2028. L’Europe (France, Royaume-Uni, Allemagne en tête) se distingue comme zone la plus dynamique.
Certaines maisons commencent à s’y mettre sérieusement, notamment dans le bio ou la biodynamie (Domaine Catherine & Pierre Breton, Domaine de la Garance, etc.). Les domaines les plus à la pointe affichent désormais leur engagement sur leurs contre-étiquettes, un mouvement qui ne devrait que croître avec la demande généralisée de transparence.
Des plateformes internationales, comme Waitrose au Royaume-Uni, communiquent déjà ouvertement sur leurs gammes véganes. Pourquoi la SVEV ne s’y met-elle pas ? Le retard est là, mais la balle est dans leur camp.