Élargissons un peu notre réflexion. Pourquoi tant de vignerons continuent-ils à utiliser des produits d’origine animale, même quand il existe des alternatives ? Parfois, par habitude ou par tradition. D’autres invoquent des raisons de coût ou des résultats jugés plus efficaces.
Cela dit, la prise de conscience écologique et éthique progresse chaque jour dans le monde viticole. De plus en plus de domaines optent pour des solutions végétales (comme le pois ou la pomme de terre pour le collage) ou renoncent carrément à certaines manipulations jugées superflues.
Et si le vin non filtré est souvent le fer de lance de ces pratiques plus naturelles, il serait dommage de s’arrêter à ce critère. Des vignerons mettent en œuvre des démarches globales, respectueuses du vivant sous toutes ses formes, quel que soit le style de leur vin. Les certifications bio, biodynamiques et véganes sont des pistes intéressantes pour repérer ces domaines engagés.