Ah, on entre dans le vif du sujet. Parce que oui, derrière le charme du vin naturel, il y a aussi des sujets qui fâchent !
les sceptiques pointent le manque de cadre réglementaire
Contrairement au bio ou à la biodynamie, le vin naturel n'a pas encore de certification universellement reconnue. En 2020, la mention "vin méthode nature" a été créée en France, offrant enfin un label pour mieux encadrer ces pratiques. Mais il reste facultatif et tous les vignerons ne l’utilisent pas. Du coup, difficile pour le consommateur d’y voir clair.
une qualité parfois inégale
On ne va pas se mentir : le naturel, ça ne réussit pas toujours. Parce que l’absence d’interventions (notamment de soufre) peut laisser les vins plus vulnérables aux déviations aromatiques. Saveurs de pomme trop mûre, odeurs animales ou vinaigrées... Pour certains palais, c’est un coup de foudre ; pour d’autres, un échec cuisant. Tout est une question de goût et d’ouverture d’esprit.
des prix parfois élevés
Passons aux choses qui fâchent les porte-monnaie : le prix. Oui, beaucoup de vins naturels sont plus chers que leurs équivalents conventionnels. Pourquoi ? Parce que ces méthodes demandent énormément de travail manuel, de petits rendements, et parfois un équipement spécifique en cave. Mais la plupart sont produits par des artisans passionnés qui misent tout sur la qualité, pas sur le volume. Ce n’est pas une excuse, mais c’est une explication !