Sulfites, le mot qui fait frémir. Ces conservateurs naturels sont souvent pointés du doigt, mais leur mauvaise réputation est à relativiser. Dans les vins conventionnels, bio et même naturels, on en utilise à des degrés divers pour stabiliser le vin et éviter les mauvaises surprises (oxydation, développement de bactéries, etc.).
Les sulfites ne rentrent pas directement en conflit avec le véganisme, mais les limites maximales diffèrent selon le type de vin :
- Vin conventionnel : jusqu’à 210 mg/L pour un vin blanc.
- Vin bio : plafonné à 150 mg/L pour le même blanc.
- Vin naturel : souvent bien en dessous de ces chiffres, voire parfois à zéro.
Attention, les sulfites ne sont pas mentionnés en détail sur l’étiquette, sauf si leur quantité dépasse 10 mg/L. Une mention générique "contient des sulfites" peut donc apparaître même sur des vins réputés naturels ou bio.