Passez en mode détective : voici ce que scrutent les labels végans avant de donner leur feu vert à une bouteille.
1. Aucun produit animal dans la vinification
Le critère le plus évident, mais aussi le plus essentiel : aucune trace d’ingrédients d’origine animale dans tout le processus de fabrication. Exit caséine, gélatine et compagnie. Les organismes de certification, comme Certified Vegan ou The Vegan Society, exigent des preuves écrites que les agents clarifiants utilisés sont d’origine végétale ou minérale.
Fun fact : la bentonite, l'un des clarifiants les plus utilisés dans les vins végans, est en fait une argile volcanique. Alors, qui a dit que les volcans ne se mêlaient pas de vin ?
2. Une attention particulière à la culture de la vigne
Un vin végane ne se limite pas à son processus en cave. La gestion de la vigne elle-même compte également. Les certifications véganes vérifient que :
- Les sols ne sont pas enrichis avec des fertilisants à base de produits animaux, comme le fumier ou la farine d’os.
- Les traitements phytosanitaires respectent les principes véganes (adieu les pulvérisations incluant des dérivés animaux).
C’est là qu’on se rend compte que produire un vin parfaitement végane demande beaucoup de rigueur et de transparence dans chaque étape.
3. Une bouteille et un conditionnement sans cruauté
Enfin, l’emballage ne fait pas exception. Les capsules, colles qui fixent les étiquettes ou même certains composants des bouchons contiennent parfois... des sous-produits animaux ! Oui, oui, on va dans les détails, mais c’est aussi ça, le monde des vins véganes.
Pour obtenir un label végane, les producteurs doivent prouver que chacun de ces matériaux est dépourvu de substances animales. Cela inclut aussi les encres utilisées sur l’étiquette, un détail parfois méconnu.