Certain·e·s pourraient se dire : “OK, ces agents sont utilisés, mais dans le produit final, il n’en reste plus une trace. Alors où est le problème ?”. C’est vrai sur le plan purement scientifique : les agents de collage se lient aux impuretés puis sont éliminés avec elles par filtration ou sédimentation. Théoriquement, aucune molécule d’origine animale ne reste dans le vin final.
Mais voilà où le bât blesse : pour un·e végan, il ne s’agit pas uniquement d’éliminer les produits animaux dans l’assiette ou le verre. Il s’agit aussi d’exclure toute forme d’exploitation animale dans les processus de fabrication. Même si la caséine ne “reste” pas dans votre verre de Chardonnay, le simple fait qu’un produit laitier ait été utilisé pour le produire pose problème. Même chose pour les colles de poisson ou le blanc d’œuf.
C’est une question de cohérence et de respect des principes : aucun animal, qu’il soit à nageoires, à plumes ou à poils, ne devrait être impliqué dans la production d’un produit végan.